Réduire les coûts afin d'assurer une certaine continuité et maintenir un semblant d'activité a été le lot de nombreuses organisations. Étendre sa stratégie multifournisseur et jongler avec les délais et les prix est une stratégie mais cela peut avoir une incidence douloureux dans les relations fournisseurs. 

La fonction achats n'a acquit sa réelle légitimité qu'il y une trentaine d'années.

La concurrence et l'évoluton vers une économie de production a forts volumes de vente à une économie globalisée ont fait que les organisations se sont recentrées sur les marges. 

Les prix de vente ayant atteinds leurs planchés, la gestion des Achats est devenue la fonction la plus efficiente pour préserver et améliorer les marges des entreprises.

Les achats des entreprises Européennes représentent en moyenne 60 % de leur chiffre d'affaires.

Faire baisser les coûts a pour conséquence directe d'augmenter les marges bénéficiaires.

La prise de contrôle de la fonction Achats sur les différentes dépenses de l'entreprise a été progressive. 

En conflit ouvert avec les prescripteurs internes habituellement maîtres de leurs dépenses, le climat s'est par la suite apaisé pour faire naître un réel partenariat.

Toutefois, l'ensemble des familles d'Achats ne sont pas encore sous le contrôle de la fonction Achats.

Les achats hors production, le Marketing, les Ressources humaines ou la communication font de la résistance et l'évolution se poursuit afin que l'ensemble des métiers de l'entreprise comprennent l'intérêt pour eux de ne plus être les acteurs d'un métier qui n'est pas le leur.

Il n'est donc "toujours" pas rare pour un département Achats de faire face à de grandes résistances en interne et à l'incompréhension de certains fournisseurs souhaitant toujours travailler avec leurs interlocuteurs historiques.